Gérard Nicolas

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La prépa Jacam de 2000 à 2003

– Nous étions une petite famille, qui s’entraidait dans les moments de grand rush et vous trouviez toujours quelqu’un pour
vous expliquer. Nous savions aussi passer de bons moments ensemble. Cela a permis de créer une cohésion de groupe.
Le « monde des bisounours » n’existe pas (vous vous en rendrez compte à l’école et dans votre futur métier), mais je n’ai
pas souvenir de quelqu’un cherchant du réconfort, du soutien, un ami, sans le trouver.

– Le corps enseignant était dévoué à ses «poulains ». Malgré les exigences au niveau travail, nous étions soutenus dans les
moments difficiles, et lors des préparations d’oral les enseignants proposaient de venir les après midi nous aider à finaliser
nos préparations. Les professeurs nous ont aussi appris des méthodes de travail, la rigueur, la détente. En effet cela ne sert
à rien de passer 12 h sur un truc si on n’avance pas, il faut savoir se détendre pour rebondir et avancer de nouveau.

– Des rencontres : il faut savoir que cela fait 11 ans que j’ai fait mes premiers pas à Jacam, j’y ai rencontré des amis que je
continue de voir, ainsi que ma compagne (Bérangère) avec qui je suis toujours et qui a donné naissance à une petite Léa.

Polytech Savoie de 2003 à 2007

– 1ère année : Tronc commun, découverte des spécialisations, de la vie étudiante. . .

– 2e année : Redoublement (ou plutôt approfondissement de certaines bases),

– 3e année : Filière mécanique-productique

– 4e année : Projet pédagogique et professionnel consistant à faire sa troisième année en entreprise.

Ma formation en école est généraliste orientée mécanique-productique et me permet de travailler pour tout type d’industrie
car j’engage une démarche d’amélioration continue et de performance industrielle visant à la satisfaire. Et cela grâce à mes
connaissances en mécanique, dessin, gestion de production-flux-ressources, conception, gestion, maintenance-fiabilité, usinage.
. . L’école est aussi l’occasion de s’investir dans la vie associative, ce que j’ai fait avec grand plaisir en tant que responsable
de club et trésorier du BDE. La formation à l’école s’inscrivit tout à fait dans le prolongement de l’enseignement de Jacam’
avec tout de même un rythme un peu moins soutenu, excepté pendant les partiels.

Expérience professionnelle

– Technicien ingénierie, un CDD de prolongation du projet pédagogique, du 1er août 2007 au 31 janvier 2008 (26 000€ brut
/ an) – Société Fournier-Mobalpa.

– Ingénieur Process, du 1er mars 2008 au 31 mai 2011 (56 000€ brut / an) – Société COMADUR SA Chef de projet dans un
bureau technique (développement de machine spéciale, installation de nouveaux équipements, conception et retro-fit de
machines, support technique en atelier. . .). Au cours des ces 3 années j’ai été en charge, entre autre, de la rénovation d’un
atelier de polissage composé 12 machines (conception, automatisation, réalisation) : c’est le projet dont je suis le plus fier
à l’heure actuelle de part la gestion des personnes, du temps, du budget et du résultat.

– Ingénieur Méthode-Industrialisation, du 1er juin 2011 à aujourd’hui (67 000€ brut /an) – Société PRECINOX SA Chef de
projet au bureau méthode-industrialisation

Conclusion

– Je suis donc épanoui dans mon travail, et je n’ai pas encore rencontré de difficulté pour en trouver : depuis 5 ans je n’ai eu
qu’un mois d’inactivité pour préparer notre déménagement en Suisse. Si j’ai déjà changé 2 fois d’employeur c’est pour des
raisons de mobilité, d’évolution salariale, de diversification (qui est pour moi, une nécessité pour être performant) et puis
de nos jours les carrières de 40 ans dans la même boîte, ça n’existe plus.

– Pour finir, je dirais qu’après 11 ans, on ne se rappelle plus des journées à rallonge, des colles à réviser, des DM à faire,
de l’impression de passer tout son temps à travailler. On ne garde que le meilleur, les anecdotes, les bons moments et la
délivrance au moment des résultats des concours !